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Prix du mémoire de bachelier de la VMBv

okt 24

Temps de lecture : 2 min

Le Prix du mémoire de bachelier de la VMBv est décerné chaque année à un étudiant dont le travail apporte une contribution tangible au développement de la profession d’imagerie médicale.


Lors de la proclamation du baccalauréat en Imagerie Médicale et Radiothérapie à la Haute École Odisee, Seppe Verlinden a reçu le Prix du mémoire de bachelier VMBv 2025. Son mémoire, intitulé « Développement d’une procédure standard de décontamination en médecine nucléaire », propose un cadre concret et fondé sur des données probantes qui comble une lacune importante dans la pratique belge.


L’étude démontre qu’il n’existe pas, en Belgique, de procédure uniforme de décontamination en médecine nucléaire, ce qui peut entraîner des ambiguïtés et des risques lors d’incidents impliquant une contamination radioactive. Seppe a donc élaboré un protocole standard largement applicable que les hôpitaux peuvent utiliser comme référence en matière de sécurité et d’assurance qualité.


Le mémoire s’est distingué par sa rigueur méthodologique, sa forte pertinence pratique et son utilité évidente pour le terrain. Ses conclusions contribuent à renforcer la sécurité des patients et du personnel au sein des services de médecine nucléaire.


Seppe souhaite utiliser son prix pour poursuivre son développement professionnel et approfondir son expertise à l’intersection de la technologie et de l’imagerie médicale. Il a déjà reçu une offre d’emploi en tant que technologue au sein d’un service de radiologie — une recrue prometteuse !


La VMBv félicite chaleureusement Seppe pour cette distinction et le remercie pour sa précieuse contribution à la profession d’imagerie médicale.



Résumé

Objectif : En Belgique, il n’existe pas de procédure de décontamination standardisée en médecine nucléaire, ce qui peut engendrer des situations floues et potentiellement à risque lors de contaminations radioactives. Cette étude vise à élaborer un protocole standard, fondé sur des données probantes (evidence-based), applicable à l’échelle nationale et pouvant servir de référence pour les hôpitaux.


Méthodologie : L’étude adopte un devis descriptif à méthodes mixtes (mixed-method). Cinquante services de médecine nucléaire en Flandre et à Bruxelles ont été contactés par courriel. Trente hôpitaux ont participé : vingt-huit ont répondu à un questionnaire en ligne et vingt-quatre ont transmis leur procédure de décontamination. Une revue de la littérature a également été réalisée, et les 24 protocoles reçus ont été analysés en termes de contenu, de complétude et d’applicabilité.


Résultats : Des incidents de contamination surviennent régulièrement, notamment lors des injections et des scintigraphies osseuses. Les procédures de déclaration et de suivi varient fortement d’un hôpital à l’autre. La majorité des protocoles existants présentent des lacunes de fond, telles que l’absence de définitions claires, d’illustrations et de distinctions entre isotopes ou niveaux de gravité. À partir des données recueillies, une procédure standardisée a été élaborée, incluant une matrice d’escalade, les exigences en matériel et une différenciation entre contaminations mineures et majeures.


Conclusion : Il existe un besoin manifeste de directives pratiques uniformes et globales. Le protocole proposé, fondé sur les critères identifiés, constitue un cadre utile pour renforcer la sécurité des patients et du personnel, et sert de base à une optimisation continue au sein de la médecine nucléaire.


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okt 24

Temps de lecture : 2 min

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